juin

Le 21 juin , fête patronale de saint Louis

Dans les années 1930, la Saint-Louis est fêtée dans les écoles des Filles de Marie.

Les élèves du Busteau se déplacent jusqu’à l’école du Centre.

Le matin, tout le monde assiste à la messe et l’après-midi, il y a une promenade à la cascade du Moulineau ou dans le parc d’un château .


Écoutons Mme Micheline Joassart, institutrice gardienne au Busteau qui prit la suite de Soeur Marie et qui continuait la tradition :


"Les enfants devaient se chapeauter, s'enrubanner. On faisait des bouquets de fleurs et on partait à pied jusqu'à l'école du Centre.

Le canal n'ayant pas encore été creusé, il était facile d'emprunter des sentiers (aujourd'hui disparus). Arrivés là, on mettait les fleurs dans de grandes bassines d'eau (avant de les offrir à Soeur Aloyse), on allait à la messe."

1er rang : à partir de la gauche : Anne-Marie Ghislain, Marie Chaussure, Marie-Antoinette Ghislain, Irène Flandroy,

avant dernière : Elise Flandroit

Photo prise dans la cour de l’école du Centre, le jour de la fête de saint Louis.

 

L’institutrice est Sœur Anne, une flamande, disent les Ghlinois. En fait, elle est née à Saint-Gilles, Bruxelles.

 

Dernier rang debout : 1er à gauche: Hubert Bouchez ; 3ème : Gaston Visée, 4éme : Odon Debacker, avant dernier : Maurice Mol.

De gauche à droite :

3ème rang :Nelly Tricot, Hélène Villeneuve, Marie Lachenal, Duplat (?) , Denise Caille, Suzanne (?), ?, Léonne Gondry.


2ème rang : ? , Nora Kelly, Fernande Lachenal, Mariette Thiempont, Augusta Glineur, Zoé Tartarin, Diana Bury, Claudine François.


1er rang : Gaby Golinveau, Lucienne Boulet,  Jeanne Marine, Cécile Florin, Fernande Dehon, Georgette Masy, Emilienne Lefèbvre, Marthe Buche.



(Identification par Marthe Buche.


Ecole du Centre, vers 1932.

L'institutrice sur la photo est Soeur Marie-Fernande.

Juin, le mois des fêtes enfantines

Des fêtes enfantines sont organisées, souvent au mois de juin, quand il s’agit de marquer la fin de l’année scolaire.

Les enseignants ne manquent jamais d’inspiration ou d’humour.

1985, la vie en 1900, école du Centre  :

Juin, le mois des défilés de couture

Cette photo, prise à l’occasion de la fancy-fair, paraît dans un journal, accompagnée d’un commentaire élogieux sur l’institut des Filles de Marie :

« . . . un défilé de haute couture a permis de découvrir les nombreuses possibilités dont disposent aujourd’hui les religieuses de Ghlin

et leur personnel enseignant. . . »

De gauche à droite :


Bernadette Stolarczik, Micheline Delentree, Régine Ponchaux, Raymonde Brunet, Monique Frébutte, Marguerite Deconinck, Marie-France Simon, Lucienne Philiperon





Photo et identification par Micheline Delenteree


Des élèves posent fièrement, gants en mains. Elle viennent de défiler, habillées du manteau qu’elles ont elles-mêmes confectionné, comme épreuve de fin d’année.

Micheline Delenteree se souvient:

« Nous avions chacune un modèle différent ainsi qu’une couleur de tissu différent.

Notre professeur de couture était Madame Flamand, nous avons aussi eu Madame Thérèse. »   

Outre la section de couture, l’école a ouvert en 1960 une section de coiffure.

Aujourd’hui, l’école de coiffure existe toujours et est gérée par l’école Don Bosco .

Juin, le mois des commandes 

Les écoles ont toujours eu peu de moyens. Les subsides ne suffisent pas. En 1942, l’établissement des Filles de Marie à Ghlin a reçu un subside de 4626f pour les fournitures classiques de l’école primaire. Elle en a dépensé 8053,35 F ! On ne commandait pourtant que le minimum. Les fournitures distribuées aux élèves sont utilisées avec parcimonie.


Fernand Page (né à Ghlin en 1916) a fait toutes ses classes primaires chez les Frères. « Dans les petites classes, on n’avait pas le droit d’écrire dans le cahier qui était réservé pour la maison. Je travaillais sur une ardoise. »  


En 1942, le carnet Fournitures classiques rédigé par les Filles de Marie, nous renseigne que :


  • l’école gardienne de La Liberté (actuellement place Bastien)  commande une boîte de craies à 11f, une craie couleur à 5 f et deux boîtes de touches pour 16 f. Pour les travaux manuels, elle inscrit sur sa liste de commande 12 écheveaux de coton, des cartes-vues, des crayons de couleur, 21 ardoises, 8 cahiers et 8 albums. 
  • l’école du Busteau (école gardienne et premier degré primaire) demande  une boîte de plumes pour 27f et deux litres d’encre pour 20f. La commande porte aussi sur des livres de calcul, de grammaire et de catéchisme, environ 1 pour 2 élèves. Pour les travaux manuels, 1m80 de nappage à 54f et 200 g de laine. 

Catéchisme utilisé fin des années cinquante 

  • l’école du centre, rue de Mons commande pour la classe de 6ème : des buvards, des règles, 1 litre d’encre rouge, des cahiers journaux à 3f pièce, des cahiers dictées, des livres de sciences, . . . Pour le 4ème degré (c-à-d 7ème et 8ème année), elle achète  des livres de lecture, grammaire, arithmétique, algèbre, science et chimie. Elle commande encore  13 bibles pour 156 f ainsi que des livres d’hygiène et de commerce. Elle ajoute sur sa commande du liseré pour combinaisons, 16 m de tissu vichy et 42 boules de coton. 

Quelques couvertures de cahiers utilisés entre 1935 et 1945 par les élèves de l’école Saint-Louis, notamment par Marie Ghislain née en 1925 qui fit toutes ses primaires à l’école des Filles de Marie avant de devenir elle-même institutrice (diplômée de l’école normale des Filles de Marie à Pesches) et d’exercer un peu dans son ancienne école.

A noter que les tables de multiplication figurent de manière systématique sur le verso des couvertures. C’est encore le cas dans les années soixante. 

                                               

  • l’école des Frères (actuellement rue de la Culture), achète ses fournitures scolaires et les prix récompenses aux Procures des Frères. Un frère visiteur vérifie chaque année la pertinence des achats.                  

 Prix de musique reçu par Odon Debacker

à l’école Saint-Joseph  en  1939