Photos des enseignants de l'école des filles

Les 1ères enseignantes laïques

Les directrices de l'école des Soeurs

Les enseignants et le premier directeur laïc, M. Wohl

Les directrices de l'école des

Soeurs

La communauté des Filles de Marie

Les enseignantes sous la direction de Soeur Dominique Hubaille

Les équipes enseignantes sous la direction de M. Linguelet

Les directrices de l’école des Sœurs, de 1849 à 1949

Entre la fondation en 1849 et le départ des sœurs, en 1979, au moins 16 directrices se sont succédées à Ghlin.


La première, Sœur Xavier (Julie Tonglet) est restée 2 ans, de 1849 à 1851.

A partir de 1868, tous les noms sont connus.


Sœur Charité est celle qui est restée le plus longtemps en tant que directrice. En effet, Charlotte Godelaine est directrice de 1868 à 1903.

Jusqu’en 1890, elle tenait une classe en même temps.

 

Par la suite, à part Sœur Mélanie de Jésus (Louisa Robin) qui est directrice pendant 15 ans (1911-1926), les autres directrices exercent la fonction pendant 1 à 10 ans.

Les enseignantes laïques

Les premières enseignantes laïques connues sont en 1905, Zoé Philippe, épouse Gamache.

 

En général, dans les écoles catholiques, les premières enseignantes laïques sont des jeunes filles qui ne se marieront pas ou qui arrêteront à leur mariage. Cela ne semble pas le cas à l’école des Sœurs de Ghlin où des femmes mariées sont engagées dès le début. Mais les divorces et mariages civils ne sont pas acceptés.

 

Très souvent, les institutrices laïques sont des anciennes élèves de l’école des Sœurs de Ghlin, ayant obtenu pour la plupart leur diplôme d’institutrice à l’école normale des Filles de Marie à Pesche. C’est par exemple le cas de Gisèle Buisseret 

Gisèle Buisseret obtient son diplôme d’institutrice primaire à Pesches en 1941.

Les trois premières années de sa carrière, elle enseigne au 4ème degré et le néerlandais dans diverses écoles.

En 1947, elle enseigne à Nimy, école qui fait actuellement partie de Saint-Louis.

Elle devient, titulaire au 1er degré pendant 11 ans à La Liberté et 3 ans au Centre.

En 1951, elle pose avec sa classe.

 Lorsqu’elle travaille à la place Bastien, lors de l’arrivée massive des Italiens, elle a jusqu’à 70 élèves dans sa classe.  

Par la suite, elle exerce encore pendant 17 ans dans une autre école tenue par les Filles de Marie à Schaerbeck.

D’abord très peu nombreuses par rapport aux enseignantes religieuses, les institutrices laïques (pendant très longtemps, nulle trace d'enseignant masculin dans cette école de filles) la proportion s’inverse peu à peu.

 

Parmi les photos récoltées, la première mention d’une institutrice laïque date de 1929. Il s’agit de Mme Alice Geva, institutrice gardienne qui ne pose cependant pas avec ses élèves. L’année suivante, elle apparait sur le cliché ainsi que sa collègue Mme Marguerite Manet, institutrice primaire.

 

Alice Geva née à Ghlin en 1895 et sa sœur née en 1898 sont toutes deux institutrices gardiennes.

Marthe Geva obtient son diplôme d’institutrice gardienne à Mons en 1918. Elle exerce aussitôt à l’école adoptable de La Liberté. En 1941, elle prend sa pension et est remplacée par Suzanne Cornet, diplômée de l’école normale de La Louvière. Nous ne disposons pas de photo de Marthe Geva.

Sa sœur Alice, qui enseigne au Centre, figure sur une photo de classe en 1930 ; l’année précédente, nous disposons aussi d’une photo de sa classe sur laquelle elle n’apparaît pas.  

Madame Marguerite Manet-Bertrand (née en 1904) obtient son diplôme d’institutrice primaire en 1925 à l’école normale de Pecq.

Nous disposons d’une photo de Marguerite Manet qui pose avec sa classe en 1937.

 

En 1938, à l’école du Centre, on compte 4 enseignantes religieuses et 5 laïques.

 

Les laïques sont :

Melle Marie-Louise Duveau en 2ème année avec 30 élèves

Melle Fernande Ghislain en3ème avec 43 élèves 

Melle Hélène Cauchies en 4ème avec 26 élèves 

 Mme Manet-Bertrand en 5ème avec 38 élèves,

Melle Henriette Druart , maîtresse spéciale en 8ème avec 18 élèves.


A cette époque, les institutrices, lors de leur engagement, doivent prêter

le serment patriotique.

Hélène Cauchies épouse Flament, née en 1909, a enseigné à Douvrain. En1931, elle remplace Mademoiselle Bourlard, démissionnaire, au hameau de La Liberté, au degré inférieur. Plus tard, elle enseignera au Centre au degré moyen et formera deux générations de Ghlinoises. La première photo de classe où elle figure, sur notre site, date de 1953.

Mademoiselle Fernande Ghislain obtient son diplôme d’institutrice primaire à Pesches en 1930.

Elle débute aussitôt à l’école des Sœurs de Ghlin en tenant une classe de 3ème et 4ème avec 33 élèves en parallèle avec Madame Manet qui dirige une deuxième classe de 3ème et 4ème  comptant 36 élèves. Plus tard, Fernande Ghislain enseignera en 6ème primaire. Elle fera toute sa carrière dans la même école. Sur ce site, la première photo où elle pose avec sa classe date de 1946.

Henriette Druart, épouse Piette, née en 1913 est diplômée institutrice primaire de l’école normale de Pesches. Elle commence sa carrière à l’école des Sœurs, sans doute en 1934. En 1937, elle devient maîtresse spéciale au quatrième degré en remplacement de Stéphanie Piraux épouse Huart, décédée.

Par la suite, elle enseignera souvent au 1er degré et fera toute sa carrière dans l’école ghlinoise. La première photo de classe dont nous disposons date de 1957.

En 1971, toutes les enseignantes de l’école primaire sont des laïques.

 

En1976, Sœur Pascale est la seule religieuse enseignante en primaire.

 

Jusqu’à l’arrivée d’un directeur laïc, en 1979, on ne connait aucune photo de groupe réunissant toutes les enseignantes, religieuses et laïques. 

La communauté des Filles de Marie

De gauche à droite :


2ème rang, debout :

Sr Zoé (cuisinière), Sr Paul Marie, Sr Anne, Sr Marie Fernand, ?, Sr Denise (?)



1er rang, assises :

Sr Marie de l’Enfant Jésus, Sr Mélanie de Jésus (directrice), Sr Saint Augustin

 

Bien que munies du diplôme d'institutrice, les religieuses passent d'une fonction à l'autre, sont parfois simplement cuisinières ou sous-institutrice.

De même, elles passent sans problème de la fonction de supérieure à celle d’« inférieure » (religieuse ordinaire) selon les endroits où on les envoie, sans doute en fonction des besoins du terrain.

 

Elles sont souvent mutées, parfois jusqu'à plus de 20 lieux sur une vie. Quelques-unes ont battu des records de longévité dans notre école de Ghlin :

 

  • Sœur Denise : 41 ans (1925-1956 et 1964-1974)
  • Sœur Anna Maria (connue sous le nom de Sœur Anne) : 38 ans (1913-1951)
  • Sœur Marie de l'Enfant Jésus : 37 ans (1908-1945)
  • Sœur Saint Augustin : 27 ans (1921-1948)
  • Sœur Paul Marie : 26 ans (1923-1949)
  • Sœur Marie Fernand : 25 ans (1923-1947 et 1961-1962).

Sœur Saint Augustin


Née Hélène Vincent, diplômée institutrice primaire, elle a 43 ans quand elle arrive à Ghlin en 1921.

Elle y restera jusqu’à l’âge de 70 ans.


Maîtresse de piano, elle invente un air sur lequel chantonner les tables de multiplication.


Une ancienne élève raconte :

" On rentrait en classe en chantant les tables de multiplication (sur l’air de St Augustin) ou en conjuguant un verbe. La directrice montait sur la troisième marche des escaliers et criait vers les rangs un nombre à multiplier ou un verbe à conjuguer à tel ou tel temps. Les élèves arrivaient en classe en déclamant.

Le même rituel se répétait à la récréation du matin, à la rentrée de midi et à la récréation de l’après-midi."


Etant la cousine d’un chanteur en vogue, Théodore Botrelle, Sœur Saint Augustin choisit souvent ses chansons pour animer les fêtes scolaires.


Sœur St Augustin tenait la classe de 6ème et 7ème primaire. De nombreuses Ghlinoises ayant suivi ses cours l’ont beaucoup appréciée et disent avoir beaucoup appris.

Marie Ghislain, devenue à son tour institutrice, s’est souvenue :

« En classe, elle portait un tablier. Elle préparait toujours son tableau à l’avance et avec beaucoup de soin. Son écriture était parfaite.

Mais, elle ne pouvait tolérer d’entendre prononcer le mot « amoureux ». Chuchoté une fois entre deux jeunes filles qui se passaient une photo de garçon, la malheureuse prise en flagrant délit dut aller en punition dans un petit réduit à balais appelé le petit cagibi et promettre d’aller en confession le samedi ! »

Les directrices de l’école des Sœurs, de 1949 à 1979

Entrée au couvent à l’âge de 21 ans, elle avait obtenu son diplôme d’institutrice

1 an auparavant.

Dès son arrivée, elle est nommée directrice sans classe et Supérieure du couvent.

Elle avait obtenu son diplôme

d’institutrice 5 ans après son entrée au couvent.

Dernière directrice, elle avait pris la suite de Sœur Louise Maboge qui avait assumé la direction pendant 2ans.

Sœur Dominique Hubaille sera plus tard nommée Supérieure d’une communauté en Pologne.

Les enseignantes sous la direction de Sœur Dominique Hubaille 

Notes :


Mme Irène a longtemps été titulaire d’une troisième année, elle termine sa carrière en étant titulaire d’une 4ème et c’est Mme Fania qui reprend son titulariat.


Sœur Pascale a pris la suite de Sr Ignace qui a enseigné en 5ème, puis en 6ème.

De gauche à droite :


Mme Fania Dub, Mme Geneviève Jacob (1ère année), Mme Bernadette Capiaux (2ème année),

Mme Irène Drugmand, Mme Berthe Battard (5ème année), Sr Dominique Hubaille - directrice,

Mme Marie-Jeanne Michaux (3ème année), Sr Pascale (6ème année).

Au Busteau, Micheline Joassart, institutrice maternelle, assume pendant longtemps une classe à trois niveaux. Elle est seule dans l’école.

En 1968 (sous la direction de Sr Louise Maboge) et jusque 1974 (sous la direction de Sr Dominique Hubaille), la classe est dédoublée.

C’est Sœur Anne-Marie Fromont qui travaille en parallèle avec Mme Joassart.Il y a désormais  deux classes.

En 1974, trois classes fonctionnent en parallèle : les petits, les moyens et les grands. Madame Micheline (à droite sur la photo) tient la classe des grands. 

A gauche, Mme Thérèse Pizzolu et au milieu Mme Marie-Louise Leulier se partagent les deux autres niveaux. 

De gauche à droite :

Mmes Thérèse Pizzolu, Marie-Louise Leulier,

Micheline Joassart

Les enseignants et le premier directeur laïc, M. Wohl de 1978 à 1980

Le premier directeur laïc sera Monsieur Wohl, pendant deux ans. Il prend ses fonctions dès 1978, bien que les religieuses soient encore présentes jusqu’en 1979. La transition est ainsi assurée.

M. Wohl pose chaque année avec son équipe. C’est, à notre connaissance, la première fois que l’ équipe entière de l’école prend la pose pour une photo officielle.

De gauche à droite : Mmes Michelle (?) ?, Bernadette Capiaux, Fabienne Gheur, Yvette Dilbek, M. Wohl, directeur, Geneviève Jacob, Danielle Guilmot, Anne-Marie Ghislain, Marie-Jeanne Michaux.

De gauche à droite : Mmes Yvette Dilbeck, ?, Marie-Jeanne Léger, Mme Stéfania ?, Bernadette Capiau, M  Whohl, directeur,  ? , Geneviève Jacobs,? ,? , Danielle Guilmot

Les équipes enseignantes sous la direction de M. Linguelet, de 1982 à 2001

Monsieur Jean Linguelet, qui depuis 1980, est venu enseigner à l’école des filles, en devient le deuxième directeur laïc en 1982 et officie jusqu'en 2001, presque 20 ans !

De gauche à droite :


debout : Danielle Guilmot, Bernadette Sevrin, Père Gaston - curé de la paroisse,

Jean Linguelet - directeur, Bernadette Capiau, Mme Fania




assis :  Edgard Dilbeck, Fabienne Gheur, Geneviève Jacobs, Yvette Dilbeck