octobre


Octobre , le mois des fondations

Le 1er octobre 1849 : ouverture de l’école des filles Saint-Louis

Ce jour-là, une belle cérémonie réunit à l’église les nouvelles élèves accompagnées de leurs parents et d’une partie notable de la population.


Les classes primaires sont destinées exclusivement aux filles. Les classes maternelles apparaitront en 1863.

Les trois Sœurs des Filles de Marie sont hébergées dans la château ferme de Melle Mauroy.  Quelques pièces sont aménagées en classes d’école.


L’office d’ouverture est grandiose . . .


  • aux orgues, M. Alex Dawant s'en donne à cœur joie du haut de son jubé, il contemple avec satisfaction la splendeur du luminaire dont resplendit le chœur de l'église.
  • le receveur des chaises, Alphonse Quintin, ne manque pas de besogne.
  • dans leur banc d'œuvre, flambant neuf, le conseil de fabrique trône de toute son importance.
  • le Vicaire général monte en chaire. Il félicite les religieuses qui ont tout quitté, pour n'avoir en vue que le dévouement à ces âmes des tout petits qu'il faut préparer à la vie et conduire sur le chemin du ciel. Il dit aux parents qu'ils ne doivent pas entraver mais aider l'œuvre des éducateurs, car les enfants ont des défauts que leurs père et mère et maîtres doivent faire disparaître pour cultiver leur vertu.

 

Après la messe, l'assistance reconduit processionnellement les enfants et les Sœurs dans les locaux du château ferme et la classe commence aussitôt.

 

A noter : cette cérémonie ne s’est pas tenue dans l’église actuelle inaugurée en 1878. L’église précédente était plus petite et située perpendiculairement à l’actuelle. Elle empiétait sur la route.

A remarquer : les bâtiments sur la gauche existent toujours à l’heure actuelle. Le cimetière qui entourait l’église a été supprimé en 1866.

Le 1er octobre 1872 : ouverture de l’école de garçons Saint-Joseph

Ce jour-là, eut lieu l’ouverture de l’école des Frères que le zélé curé de Ghlin E. Drouillon avait appelés pour élever les jeunes paroissiens dans la crainte de Dieu et l’amour de la vertu.

L’ameublement des locaux fut parfait et toutes les dépenses de l’établissement, majorées de 1000 fr furent payées par ce vénérable prêtre. Pour l’équipement des classes, des cartes de Belgique et d’Europe et des mappemondes sont commandées à Namur. 


Des généreux donateurs, comme les demoiselles Nelly Vanderstoken (du château du même nom) et Pauline Perin (fille de Charles Perin, châtelain voisin donateur du terrain) participent à l’installation des Frères et de l’école. Xavier de Patoul et son épouse (du château du Joncquoy) mettent en place une fondation pour payer les Frères. Les élèves doivent payer une petite contribution scolaire, M. Le Curé complète le financement.


En 1873, la première classe (fin du primaire) compte 21 élèves et la deuxième classe (début primaire) en compte 61.


En 1875, on crée une troisième classe (âge intermédiaire). Le clergé, les bienfaiteurs et les familles se montrent satisfaits de la tenue de l’école.


Un règlement définit la vie de l’école et les matières enseignées.

Octobre, le mois des missions

Sainte Thérèse de Lisieux, dont la fête est le 1er octobre, est la patronne des Missions.

Le début du mois d’octobre est traditionnellement dédié par l'Église à l'œuvre missionnaire. Dans les écoles, on organisait des collectes pour les missions.