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Mai, le mois des fêtes et fancy-fairs

De tout temps, les fêtes scolaires sont une occasion de joyeuses rencontres entre parents, enfants et enseignants. C’est aussi l’occasion de renflouer les caisses de l’école. Instituteurs et directeur s’investissent à fond, bien au-delà de leurs attributions officielles. 

De 1946 à 1959, les fêtes scolaires de l’école Saint-Joseph (garçons) et de l’école des Sœurs (filles) se déroulent alternativement dans le parc Bonaert avec la participation active des châtelains.



En 1956, la fête organisée par le comité scolaire des écoles paroissiales dure deux jours. L’entrée est payante mais donne droit à une tombola dont le lot principal est un poste radio. Outre les prestations des enfants, il y a un spectacle équestre avec dressage des chevaux par Monsieur Lame et un concert par la Fanfare. Chaque soir, il y a bal. 


En 1946, fancy-fair de l’école des Frères :

Photos réalisées par Albert Lefebvre, instituteur

En 1954, fancy-fair de l’école des Frères :

2ème à gauche : Serge Delmotte 


Certains se reconnaitront peut-être . . . Dites-le nous !


À droite : M. Lefèbvre

Fêtes à l’école des Sœurs

Les enfants sont habillés en Pierrots.

La classe pose devant le cercle Sainte-Barbe.

Il s’agit de la première photo de fête scolaire dont nous disposons à ce jour. 

De gauche à droite :


4e rang : ?, Andrée Delmotte, Odette Debacker (lunettes), Juliette Gosselin (foulard blanc), Suzanne Homerin, Fernande Descamps, Rosa Versigels, Nelly ?


3e rang : ?, Liliane Dupuis, Mariette Quintin, ?




2e rang : de gauche à droite : Yvette Vandenette, Maria Vanderbeke, Josée Malice, Paula Flamand, Louisette Schotte, Odette ? Monique Dufrasne





1er rang : Paulette Polichon, Lucienne Rousseau, ?, Nelly Malice

Liliane Dupuis se souvient du refrain de la chanson :

« Les petits camarades que voici, que voilà, chantent la sérénade, dansent la bamboula »

De gauche à droite :


Madeleine ?,  Jacqueline Delplanche, Franca ?, Claire Demillecamps.


Devant :  Clara Bruno (foulard à carreaux)

Quelques amies posent après le spectacle de danse espagnole sur une opérette de Luis Mariano « Violette impériale ».

Le spectacle avait eu lieu sur une estrade dressée dans le fond de la cour de l’école à la rue de Mons.

A l’avant plan sur la scène : Rosée Godart

Le groupe est photographié dans la cour du cinéma Astra, au Cerf.


De gauche à droite :



3e rang : Marie-Christine Stevens, Monique Dendal, ? 




2e rang : Janine Louis, Michelle Druart, ?, Claudine Dutrieux, Liliane Marine, Jacqueline Cornet, ?, Elsa Scaramella





1e rang : Marie Timmerman ?, Marie-Madeleine Debrue, Marie-France Debacker, Michelle Modave, Gisèle Renard, Régine Bouillez

Le spectacle se déroule sur la scène du cinéma Astra, au Cerf.

Mai 1928 : l’annonce du départ des Frères

Le 1er mai 1928, l’école Saint-Joseph reçoit une lettre annonçant le prochain départ des Frères. Pour diverses raisons (*), le Supérieur de la congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes se voit contraint de fermer une de ses maisons. Le choix se porte sur celle de Ghlin notamment car c’est un « village qui s’est dépeuplé par suite de l’abandon de la houillère, source de sa prospérité . . . »

À noter : ils posent en face de leur maison, une porte percée dans le mur donne accès à la cour de l’école.

De gauche à droite :


Monsieur André Nemry, 3ème et 4ème,

Fr Maximin-Théophile, économe,

Frère François d’Assise, directeur, 7ème et 8ème,

Fr Madir-Eugène, 5ème et 6ème,

Fr Martinien-Jules, 1ère et 2ème. 

Après 56 ans de présence à enseigner plusieurs générations de garçons, les Frères quitteront l’école en juin 1928.


Heureusement, depuis 1926, un Comité Scolaire s’était mis en place suite à une situation financière précaire.

L’école continuera avec des enseignants laïcs qui prennent la relève. Elle s’appellera désormais officiellement école Saint-Joseph, patronyme sous lequel elle avait été placée dès sa création. Cela n’empêchera pas les villageois de  l’appeler encore longtemps « école des Frères ». 

(*) Pour en savoir plus :

Histoire de l’école Saint-Joseph à Ghlin, Marie-France et Michel Wautelet-Debacker, octobre 2011


Mai 1928 : l’annonce du départ des Frères

Le 1er mai 1928, l’école Saint-Joseph reçoit une lettre annonçant le prochain départ des Frères. Pour diverses raisons (*), le Supérieur de la congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes se voit contraint de fermer une de ses maisons. Le choix se porte sur celle de Ghlin notamment car c’est un « village qui s’est dépeuplé par suite de l’abandon de la houillère, source de sa prospérité . . . »

À noter : ils posent en face de leur maison, une porte percée dans le mur donne accès à la cour de l’école.

De gauche à droite :


Monsieur André Nemry, 3ème et 4ème,

Fr Maximin-Théophile, économe,

Frère François d’Assise, directeur, 7ème et 8ème,

Fr Madir-Eugène, 5ème et 6ème,

Fr Martinien-Jules, 1ère et 2ème. 

Après 56 ans de présence à enseigner plusieurs générations de garçons, les Frères quitteront l’école en juin 1928.


Heureusement, depuis 1926, un Comité Scolaire s’était mis en place suite à une situation financière précaire.

L’école continuera avec des enseignants laïcs qui prennent la relève. Elle s’appellera désormais officiellement école Saint-Joseph, patronyme sous lequel elle avait été placée dès sa création. Cela n’empêchera pas les villageois de  l’appeler encore longtemps « école des Frères ». 

(*) Pour en savoir plus :

Histoire de l’école Saint-Joseph à Ghlin, Marie-France et Michel Wautelet-Debacker, octobre 2011


8 mai 2020


La congrégation des Filles de Marie fêtait son 185ème anniversaire