À l’école des Sœurs

Les enseignantes sont réquisitionnées pour collaborer au service de ravitaillement en distribuant des timbres de rationnement

Les élèves reçoivent à l’école de la soupe et des vitamines, les enfants de 3 à 6 ans ont de l’huile de foie de morue.

Les élèves participent à des œuvres d’assistance en confectionnant des chaussettes, écharpes ou pullovers pour les prisonniers et les enfants pauvres de l’école.

Au 4^ème degré et à l’atelier d’apprentissage, les élèves s’occupent du raccommodage et de la transformation de vêtements usagés. Elles font aussi des collectes dans le village au profit du Secours d’hiver.

Lors de l’hiver 42, l’école doit fermer 15 jours pour cause de pénurie de charbon.

En cas d’attaque aérienne, l’école ne dispose que d’une cave pouvant accueillir une cinquantaine de personnes.

À l’école des Frères

Dès septembre 1939, les instituteurs et le directeur sont mobilisés un à un. Par chance, tous reviennent sain et sauf. Les premières dames institutrices arrivent en remplacement.

En cas d’alerte aérienne, les élèves vont se réfugier dans les caves de la brasserie située presque en face. 

L’école ne ferme qu’un jour malgré les dures restrictions de chauffage. Mais le 10 mai 1944 elle est obligée de le faire sur ordre du secrétaire général de l’instruction publique. Malgré cela, les instituteurs mettent un point d’honneur à faire école au moins 1 jour ou 2 par semaine.