Historique de l'école de Jurbise

Historique de l'école de Jurbise

En 1898, deux religieuses Sœur Flavie et Sœur Hubertine originaires de Masnuy-Saint-Jean et Erbisœul  souhaitent construire à leurs frais une petite école à Jurbise, car il n’y a pas d’établissement scolaire à proximité.

A la même époque, le comte Roger Philippe de la Barre et son épouse Valentine Obert de Thieusies s’installent au château des Viviers, route d’Ath.

Ils décident d’aider les religieuses dans leur projet de construction.

Une maison est démolie sur le site du château pour construire l’école.

Toute sa vie, la comtesse continue à s’investir dans cette école dédiée à Saint Antoine. C’est aussi un pensionnat.


En 1907, au décès de Sœur Flavie, les Filles de la Sagesse de Saint-Laurent sur Sèvre qui doivent quitter la fabrique de bonneterie Hélin de Ghlin, sont accueillies à Jurbise.


En 1910, un agrandissement permet d’accueillir une deuxième classe.


En 1918, Henri de la Barre (fils du comte de la comtesse) construit une chapelle comtale dans l’ancienne maison Lhoir voisine du château et de la maison/école des religieuses.

Une loge latérale permet à la famille du comte de participer aux offices des religieuses.

La messe y sera encore dite le dimanche pendant très longtemps après le départ des Sœurs. 


En 1950, le pensionnat est fermé mais les religieuses restent jusqu’en 1961.


A partir de 1961, un comité de laïcs maintient la poursuite de l’école.

C’est la fondation comte de la Barre d’Erquelinnes qui en assure la pérennité.

L’école Saint-Antoine prend le nom d’école des Bruyères et est aujourd’hui encore connue sous ce nom.


En 1975, lors de la première phase de rationalisation de l’enseignement, l’école fusionne avec celle de Nimy.


En 1985, lors de la seconde phase de rationalisation, ce sont les écoles Saint-Louis de Ghlin qui, en plus de leurs propres écoles, chapeautent les deux écoles de Jurbise et Nimy, assurant leur survie. 


Depuis 1979, date du départ de l’école de Ghlin, des Filles de Marie de Pesches, les écoles adoptent toutes le patronyme Saint-Louis, qui avait été choisi dès 1849 lors de la fondation de l’école ghlinoise.


L’école de Jurbise bénéficie toujours de la fondation de la Barre qui a pour but de maintenir une école catholique dans l’entité de Jurbise.